Un an, jour pour jour, qu’il attendait ce moment. Adrien Van Beveren (Yamaha Motoland Calais n°2) a décroché une nouvelle victoire à l’occasion de L’Endurance des Lagunes de St Léger de Balson, le 8 décembre 2013.
L’officiel Yamaha Motor France conserve, de fait, son titre en terre bordelaise avec un succès prenant forme en fin de course, comme en 2012. Il s’impose devant un des pigistes de luxe de l’édition, Dylan Ferrandis (Kawasaki CLS). Jean-Claude Moussé (Yamaha Les 2 Roues) complétant le podium.
En remportant l’épreuve, le blondinet Nordiste concrétise (en résultat) son excellente forme actuelle. En sus du travail physique, c’est bien au niveau mental, au niveau de l’approche de la course, que les changements adoptés semblent les plus efficients.
Le mode de gestion de course a été recentré sur lui-même, sur son pilotage, se préoccupant beaucoup moins des prestations de (certains de) ses adversaires.
Une stratégie payante qui aurait pu, pourtant, être mise à mal si Ferrandis ne s’était pas effondré physiquement, à moins de trente minutes de l’arrivée.
Si on savait le néo pilote officiel Kawasaki rapide dans la silice (cf Enduropale Jeunes 2011 ou GP de Lierop MX2 2013), le voir tenir la tête si longtemps – et aisément ! – fut une petite surprise. Et notamment dans le clan Van Beveren. Le coup est passé près !
Troisième de l’épreuve, Jean-Claude Moussé a plutôt bien répondu aux personnes qui le voyaient faire « l’année de trop » après son renoncement à Loon-Plage. Certes, le Touquettois n’a pas gagné, certes il n’est pas resté au contact des deux protagonistes cités ci-dessus jusqu’au terme, mais ce qu’il a montré est suffisant. Vous pouvez compter sur lui pour être présent aux avant-postes du prochain Enduropale.
Steve Ramon s’est montré à Loon-Plage, Adrien Van Beveren a confirmé son bon début de saison à St Léger de Balson. Qui marquera les esprits lors de la GURP TT, prochaine étape du Championnat de France des courses de sable, à Grayan et l’Hôpital ? Jean-Claude Moussé justement, vainqueur sortant ? Ou Milko Potisek, si la mécanique le laisse tranquille ? Réponse le 5 janvier 2014.